Tout dépend de votre cadre familial et de votre mode de vie : enfants en bas âge, personnes fragiles, maison à la campagne, appartement en ville, accès à l’extérieur ou pas… Il n’y a pas deux cas similaires.
Si vous souhaitez avoir une compagnie aléatoire et un chat autonome, vous allez pouvoir adopter sans vous questionner un chaton de la rue. Il sera satisfait des conditions offertes !
Et surtout, vous éviterez un chat trop grégaire ou nécessitant un toilettage minutieux, de longs poils risquant de s’emmêler, un chat de race trop fragile…
Par contre, à l’inverse, attention de ne pas vous laisser séduire par un sauvageon que vous voudriez ramener dans un petit appartement en ville !
Cela risquerait d’être très dur pour lui, l’affection que vous lui porteriez pourrait ne pas être à la hauteur de son besoin d’activité et de liberté.
Bien entendu, ce sont là des généralités ! Les exceptions à la règle foisonnent !
Dans tous les cas, l’âge d’adoption, si le chaton a une mère paisible et confiante, est de 8-10 semaines. La maman aura ainsi le temps d’apprendre toutes sortes de choses essentielles à son chaton pour sa vie future : propreté, alimentation, autocontrôles…
Dois-je éduquer mon chaton ?
L’éducation du chaton n’a évidemment rien à voir avec celle du chiot. Cela n’empêche que vous pouvez lui inculquer bonnes manières et savoir-vivre ! Un élément primordial est le contrôle de soi, des morsures et des griffures. Normalement, la mère aura préparé le terrain, le chaton doit déjà savoir qu’il ne doit pas griffer et mordre à tort et à travers. À vous de compléter le travail, de ne pas détruire les acquis, et d’adapter le chaton au mode de vie de la maisonnée. Si le chaton ne sait pas faire, il est urgent d’intervenir et de lui apprendre.
Les mains ne sont pas des jouets, les mollets et chevilles ne sont pas des proies. Si le chaton s’excite sur les extrémités, arrêtez le mouvement, dites « non », et proposez lui autre chose en faisant diversion, par exemple en lançant un jouet ou en agitant un plumeau… Redirigez l’action sur autre chose.
Mais si le chaton s’énerve de façon excessive, arrêtez l’action, n’hésitez pas à l’isoler dans un endroit calme pour qu’il reprenne le contrôle de lui-même. La perte de contrôle est en effet délétère à long terme. Initiant l’animal à des formes de communication inacceptables cela le prédispose à l’agressivité.
Vous pouvez interdire l’accès à certains endroits au chaton, bien qu’il soit recommandé, pour les chats vivant en intérieur, d’avoir la liberté d’aller à plein d’endroits différents.
Dites «non», émettez un son attirant son attention et interrompant l’action, et proposez lui une alternative. Il faut savoir cependant que le chat a tendance à remettre régulièrement les interdits en question.
Habituer l’animal à la caisse de transport est un élément important. En effet, nombreux sont les chats pour lesquels le traumatisme d’un voyage ou d’une visite chez le vétérinaire commence à la maison, au moment de la vue de la caisse et de la bagarre qui s’ensuit pour arriver à l’introduire à l’intérieur !
Enfin, n’oubliez pas le « medical training ».
Il consiste à apprendre au chat à se laisser manipuler (oreilles, pattes, abdomen) sans se rebiffer ou tenter de fuir. Le brossage en douceur et dans le calme est également approprié pour les individus à poils longs et laineux.
Et sa santé ? Quel suivi médical ?
Idéalement, vous présenterez très vite le chaton à la visite vétérinaire. On pourra ainsi constater l’état de santé physique et psychique de ce dernier, procéder au déparasitage externe et interne, avoir les meilleurs conseils sur une alimentation performante, et enfin procéder aux vaccinations selon un calendrier adapté.
Pour finir, en ce qui concerne l’alimentation, il est utile au départ de varier les menus le plus possible: pâtées, croquettes, friandises, viande, fromages et autres yaourts. À l’âge adulte, le plus équilibré et hygiénique reste le repas de croquettes de qualité à disposition en libre-service.
Cependant, proposer au chaton des textures et goûts variés permet de créer dans le cerveau le souvenir de ces aliments.
Mais encore une fois : chaque individu a ses particularités. Chacun a sa personnalité propre.
C’est ce qui fait tout le charme de nos compagnons, chaque être est unique.
Les vétérinaires et leurs équipes sont à l’écoute et prêts à dispenser des conseils bien fondés!